Aucun ouvrage en commun parmi les dernières listes publiées par les jury des prix Goncourt, Femina et Renaudot.
Laurent Mauvignier Des hommes Ed. de Minuit | Marie NDiaye Trois femmes puissantes Gallimard |
Toussaint Jean-Philippe La Vérité sur Marie Ed. de Minuit | Delphine de Vigan Les heures souterraines JC Lattès |
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6 commentaires:
Trois vrais grands écrivains en lice, plus la brave Delphine de Vigan avec son brave roman pour représenter le groupe Hachette. Qui va l'emporter ?
Deux femmes contre deux hommes.
Un Latttès-très-souvent-oublié-des-compét'.
Deux Minuit : deux fois le haut du pavé de l'élégance... Après P.O.L, est-ce que ça ne ferait pas TROP élégant ?
Un-Gallimard-qui-ne-l'a-déjà-que-TROP-eu-ces-dernières-années.
Mais Marie N'Diaye est une femme.. ça fait TROP longtemps, aussi, qu'elles manquent à l'appel des lauréates (et Delphine, alors ?).
Deux livres "engagés" (Marie & Laurent), un Jean-Philippe de littérature "pure" (et une Delphine d'entre les eaux).
Peut-on remporter le prix grâce à son prénom ? (Delphine, bien sûr !)
L'Ours
Les titres des éditions de Minuit ont pour moi la palme de la modernité. Et la modernité et le prix Goncourt ca va pas trop ensemble.
Laurent
"Les Heures Souterraines" de Delphine de Vigan est un roman d'une sensibilité rare. Comment un grain d'humanité arrive-t-il à sauver un être face à une montagne de perversion et de jalousie? Ce livre est un combat contre les voleurs d'âmes. Il illustre la souffrance qui règne dans les entreprises actuellement. Le lire permettra d'éviter tous les abus arbitraires qui poussent certains salariés jusqu'au suicide. Avec le Goncourt, les jurés montreraient qu'ils sont interpellés par cette actualité révoltante.
J'ai des difficultés à associer "brave" et "Delphine de Vigan". Ce commentateur s'attaque l'écrivain en résumant sa personne par un mot méprisant, brave. Il n'a pas lu le livre. Les heures souterraines est un roman grave (il suffit de changer une lettre) qui nous fait pénétrer au cœur d'une machine broyeuse. Rien que ça ! C'est surtout un texte magnifique. Lauréate ? Delphine de Vigan ? Waouh, génial ! Mais elle est chez Lattès, alors...
Delphine de Vigan est certes, chez Lattès, mais par conséquent dans l'écurie Hachette (Grasset, Stock... - tiens, d'ailleurs, aucun de ces éditeurs n'est étrangement représenté, cette année, dans la liste finale...). Et, bon, LITTERAIREMENT (c'est ce qui compte, en théorie), son roman est TRES loin derrière ceux de Mauvigner, Ndiaye et Toussaint. C'est l'équivalent d'une fiction télé des mercredis du service public. Le couplet de "l'humanité", etc., ça nous a déjà valu l'an passé Fournier avec l'ignoble "Où on va, papa ?" - je me souviens d'un excellent papier e Claire Devarrieux, dans Libé, l'an passé, à ce sujet... La noirceur et la gravité n'empêche pas une certaine forme de niaiserie.
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