Prix Goncourt, deuxième sélection 2009

La deuxième sélection du Prix Goncourt a été annoncée le mardi 6 octobre par l’académie Goncourt. Le prix sera attribué le 2 novembre.

Les 8 titres de cette sélection faisaient partie de la première sélection, de 14 titres, annoncée le mois dernier. 6 auteurs ne font donc plus partie de cette nouvelles sélection, parmis eux 4 auteurs “Gallimard” : Daniel Cordier, Eric Fottorino, Yannick Haenel et David Foenkinos ; les deux autres auteurs qui ne sont plus sélectionnés sont Serge Mestre (Denoël) et Edem Awumey (Seuil).

Les dernières  listes Femina et Goncourt ne comptent plus qu’un seul titre en commun : Des hommes de Laurent Mauvignier  (Ed. de Minuit).

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Sorj Chalandon
La légende de nos pères
Grasset
Jean-Michel Guenassia
Le club des incorrigibles optimistes
Albin Michel
Justine Levy
Mauvaise Fille
Stock

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Laurent Mauvignier
Des hommes
Les Ed. de Minuit
Marie NDiaye
Trois femmes puissantes
Gallimard
Véronique Ovaldé
Ce que je sais de Vera Candida
L'Olivier

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Toussaint Jean-Philippe
La Vérité sur Marie
Les Ed. de Minuit
Delphine de Vigan
Les heures souterraines
Jean-Claude Lattès



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La prochaine sélection du Prix Goncourt sera annoncée le 27 octobre.

Source : AFP via TV5


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Petit pronostic et état des lieux :
Chalandon : présence Grasset (qui doit plutôt jouer els autres prix)qui semble anecdotique, juste histoire d'avoir une place pour les éventuelles négocations (ce serait un Goncourt-bide). Piste peu crédible.
Guenassia : Albin ne l'a pas eu depuis Jacques-Pierre Amette, roman calibré pour cartonner avec un prix, titre efficace, calibrer pour fédérer tous les lectorats.De surcroît, bon gros roman. Attention, favori.
Justine Lévy : Ca ne ferait quand même pas sérieux, de lui donner... Chances raisonnables minces.
Laurent Mauvignier : probablement le favori de la presse avec Ndiaye. Excellent roman, à fort sujet mais dont l'écriture et la narration peuvent décontenancer un très large public Goncourt. en plus, Minuit n'a pas forcément de gros appuis pour aller au bout. Peut-être.
Ndiaye : un seul Gallimard en lice, numéro un des ventes, buzz excellent dans la presse, chez les libraires et les lecteurs. Mais, problème, le groupe Gallimard a déjà eu le Goncourt trois fois de suite (Littell + Leroy avec le Mercure + Rahimi pour POL).trop favorite ?
Véronique Ovaldé : L'Olivier n'est pas l'éditeur le mieux placé, le livre est un peu en retrait et, de plus, l'auteur semble en concurrence avec un livre dont elle est l'éditrice - le Guenassia. Outsider.
Toussaint : il l'a raté pour "Fuir" et, dans la même maison, Mauvignier semble mieux placé. Le livre - excellent, au demeurant - peut toutefois sembler austère pour un lectorat Goncourt. Un peu derrière, donc.
De Vigan : chaque année, les Goncourt laisse un roman hors Galligrasseuilalbin aller jusqu'en dernière liste. Et - exception faite d'un Gaudé - il ne gagne pas. Bon bouche-à-oreille libraire et lecteurs. opeut monter en puissance, mais aura sans doute du mal à avoir suffisamment de voix au jury.
Duel probable : Guenassia vs. Ndiaye (avec quelques voix pour Chalandon).

Anonyme a dit…

Que de grands auteurs !

C'est presque comique.

Simon et Gracq, morts récemment, doivent se retourner dans leur tombe, à moins qu'ils ne boivent un coup ensemble, en tutoyant les anges...

Anonyme a dit…

Pari : le Goncourt 2009 récompensera une femme. Alors ? Marie, Justine, Véronique ? je mise sur Véronique, la plus originale !

L'Ours

Anonyme a dit…

Le français de l'Académie Goncourt.

« Le Testament d'Edmond de Goncourt prévoyant des encouragements aux jeunes littérateurs, des prix furent créés qu'on appelât longtemps des “bourses”. »

Un imparfait du subjonctif ici barbare (“appelât” – il faut l'indicatif), ça fait tellement plus littéraire que le passé simple homophone correct !

Et devinez où se lit ce solécisme ?

Dans le texte de présentation de l'Académie Goncourt par elle-même !

Un peu plus loin dans la même page :
« Le montant de ces prix s'échelonne entre 3800 à 6000 euros. »

http://www.academie-goncourt.fr/?rubrique=1229172185

(Texte relevé le lundi 2 novembre 2008.)

On voit que notre langue classique n'est plus qu'un badigeon pour faire accroire à de la Littérature.